Vivre avec une tumeur cérébrale

Avec Alexandra et le Dr en médecine Christian Musahl, spécialiste en tumeurs cérébrales, nous explorons ce sujet en profondeur.

Le tumeur cérébrale agressive

Alexandra et son mari Matthias ont été profondément bouleversé·e·s par le diagnostic de glioblastome. Alors qu’Alexandra préfère ignorer les prévisions pessimistes, Matthias se plonge dans le sujet avec une minutie extrême. Il aborde ouvertement le fait qu’il leur reste désormais un temps limité ensemble. Passer une soirée ordinaire, voyager à travers le monde dans leur camping-car et explorer de nouveaux sites d'escalade… tout cela est réduit à un rêve brisé.

Le Dr Musahl, neurochirurgien, nous explique que les gliomes de grade 4, dont le glioblastome fait partie, représentent la forme la plus maligne des tumeurs cérébrales. Ces tumeurs croissent de manière extrêmement invasive, ce qui signifie qu’elles se sont déjà étendues au-delà de ce qui est visible en IRM. Cela a des conséquences sur le traitement et les perspectives de survie.

Lis toute l'histoire d'Alexandra ici.

Les quatre piliers thérapeutiques

La thérapie standard établie consiste en une opération suivie d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie combinées. En Suisse, la thérapie par les champs de traitement des tumeurs (TTFields) arrive en quatrième option thérapeutique.

• En savoir plus sur les gliomes de grade 4 selon la classification de l’OMS et les options de traitement dans l’interview complète du Dr Christian Musahl

Dans la thérapie TTFields, des électrodes Array sont collés sur le cuir chevelu rasé. Celles-ci génèrent des champs électriques alternants, produits par un dispositif portable. Cela perturbe la division cellulaire dans la tumeur, entraînant la mort des cellules cancéreuses en division. Une étude mondiale a montré que les patient·e·s recevant la thérapie TTFields avaient une durée médiane jusqu’à la récidive ainsi qu’une survie globale médiane prolongées par rapport aux patient·e·s ayant suivi le schéma standard sans la thérapie TTFields, tout en bénéficiant d’une bonne tolérance au traitement.

• L’effet secondaire le plus fréquemment observé est une irritation cutanée légère à modérée sous les électrodes, survenant chez 52% des patient·e·s.

L'expérience d'Alexandra avec TTFields

Le mari d’Alexandra a également découvert la thérapie TTFields au cours de ses recherches. Alexandra avait déjà reçu un traitement médicamenteux qu’elle complète désormais depuis plus d’un an avec la thérapie TTFields, qui l’aide à garder la tumeur sous contrôle. Se raser la tête pour cette thérapie a été difficile au début pour elle. Mais maintenant, le «chapeau», comme elle l’appelle, fait partie d’elle et ne l’empêche pas d’être active, que ce soit en escalade, en natation* ou en jardinage.

• *Avant de nager, l’appareil de thérapie est éteint, les câbles de la batterie sont déconnectés, et les électrodes sont soigneusement rangées sous un bonnet de bain.

Actuellement, Alexandra se porte bien. Tous les deux mois, une IRM est réalisée afin de détecter le plus tôt possible une éventuelle récidive. Jusqu’à présent, la tumeur n’a pas réapparu. Ainsi, l’espoir est grand qu’Alex fasse partie des survivant·e·s à long terme de cette maladie, et qu’Alex, Matthias et leur famille aient encore quelques années devant eux, ensemble.

• Lisez l’histoire complète d’Alex ici.

• Ce message s'adresse exclusivement aux résident(e)s de la Suisse.
• Numéro d'approbation : CH-NOV-0004