Expérience d’une patiente à risque

L'expérience de Manuela

Ce n’est pas idéal de ne pas pouvoir compter sur le système de défense naturel de son propre corps pendant une pandémie mondiale ! « Comme personne ne connaissait les effets du virus, j’étais très inquiète », explique Manuela. Pour sa propre sécurité, elle a appliqué strictement toutes les mesures de précaution recommandées. Elle évitait systématiquement les adultes et les enfants qui avaient des symptômes de rhume. Elle a demandé à son entourage de ne pas venir la voir en cas de symptômes de maladie. Grâce à ces précautions, Manuela a pu continuer à participer à la vie sociale, à rencontrer des amis et à aller de temps en temps au restaurant ou au bar.

Manuela profite des journées ensoleillées

Aujourd’hui, pour la majorité de la société, la Covid semble appartenir au passé. Pas pour Manuela. Elle est toujours immunodéprimée et donc une proie facile pour les virus. « Cela peut paraître étrange, mais j’ai presque plus peur du virus maintenant qu’au début de la pandémie », explique Manuela. « Avant, la société était soudée et protégeait toutes les personnes grâce aux mesures de prévention. Maintenant, toute la responsabilité repose à nouveau sur moi». Les gens revenus à la normalité ont malheureusement tôt fait d’oublier les patientes à risque comme Manuela. Même si elle ne peut faire de reproches à personne, Manuela souhaite toutefois que la société reste sensibilisée à ce sujet. En cas de symptômes, cela implique d’éviter le contact avec des personnes immunodéprimées, de se désinfecter les mains et, le cas échéant, de porter un masque. Et bien sûr, cela suppose que les patientes et les patients immunodéprimés communiquent de manière honnête avec leur entourage.

Manuela avait reçu tous les vaccins Covid recommandés. Malheureusement, ceux-ci n’ont pas été très utiles, car son système immunitaire affaibli n’a pas pu développer de défenses immunitaires. Cette année, elle a reçu une immunisation passive supplémentaire à laquelle Manuela a très bien réagi. Elle déclare : « Je me réjouis qu’il y ait quelque chose qui puisse protéger les patientes et les patients immunodéprimés contre la Covid ». Elle espère que les chercheurs continueront à développer des solutions pour la petite partie de la société à laquelle elle appartient.