Le cancer du poumon en bref

Le principal déclencheur de nombreuses formes du cancer du poumon est le tabagisme. Les personnes exposées au tabagisme passif sont également à risque. D’autres facteurs favorisant l’apparition d’une tumeur pulmonaire maligne sont les polluants atmosphériques, l’amiante et l’arsenic. Toutefois, des personnes qui n’ont jamais fumé ni été exposées à des facteurs de risque peuvent développer un cancer du poumon en raison de facteurs génétiques.

Cancer du poumon à petites cellules et non à petites cellules

Le cancer du poumon est une affection complexe qui a différentes ampleurs. Lors du diagnostic, on distingue deux groupes principaux: le cancer du poumon à petites cellules (CPPC) et le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Le cancer du poumon à petites cellules connait une croissance rapide et se propage par conséquent rapidement à d’autres zones du corps via les voies sanguine et lymphatique, où se forment alors des métastases. Ce type agressif de cancer du poumon constitue moins de 20 % des cas de cancer du poumon.

Le cancer du poumon non à petites cellules est la forme la plus fréquente de cancer du poumon, avec près de neuf diagnostics sur dix. Il se distingue du cancer du poumon à petites cellules par son évolution et son traitement. Ses cellules sont en outre plus grandes que dans le CPPC, il connait généralement une croissance plus lente et ne forme des métastases que plus tard. Ce groupe de cancers du poumon regroupe plusieurs formes. Les formes les plus fréquentes sont l’adénocarcinome et le carcinome épidermoïde.

Le stade détermine le traitement

Comme pour la plupart des types de cancer, les options thérapeutiques dépendent du stade de la maladie. Le traitement s’oriente en fonction du type et de l’étendue de la tumeur. Étant donné que le cancer du poumon est souvent détecté à un stade tardif, de nombreux patients présentent déjà un stade avancé lors du diagnostic. Selon la classification TNM, on distingue quatre stades: tumeur localement limitée (I), petite tumeur avec atteinte ganglionnaire ou grande tumeur sans atteinte ganglionnaire (II), tumeur avancée avec atteinte ganglionnaire (III), et tumeur avec métastases à distance (IV). À partir du stade IV, on considère généralement que le cancer du poumon ne peut plus être guéri. Avec le traitement individuel adapté, il est toutefois possible d’améliorer le pronostic et de prolonger la survie des patients.